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La connaissance du grand public est essentielle pour alimenter l'économie circulaire

Une récente enquête de DNV révèle que les consommateur.rice.s connaissent de mieux en mieux l'économie circulaire et que leur attitude à son égard est généralement positive.

  • Parmi ceux qui connaissent l'économie circulaire, seuls 45% indiquent une connaissance approfondie et une participation active.
  • 60,9% s'informent auprès des médias et des médias sociaux.
  • Seulement 1 sur 5 s'informe directement auprès des fabricants et des fournisseurs.
  • 48,1% achètent des produits ayant des propriétés recyclées.
  • 62,9 % préfèrent acheter moins ou des produits d'occasion.

Høvik, 18 janvier 2022 - Une récente enquête de DNV révèle que les consommateur.rice.s connaissent de mieux en mieux l'économie circulaire et que leur attitude à son égard est généralement positive. Cependant, la confiance dans les entreprises doit être renforcée et il faut davantage d'innovation et de législation pour susciter un engagement et une action accrus. 

"La sensibilisation est essentielle, mais le comportement ultérieur des consommateur.rice.s, influencé par les connaissances dont ils disposent, est crucial pour faire de l'économie circulaire une réalité. En fin de compte, c'est cette connaissance qui incitera le grand public à s'engager dans des efforts de recyclage ou de reprise ou à essayer des produits ou services circulaires innovants", explique Luca Crisciotti, CEO de Supply Chain & Product Assurance chez DNV.

Il est encourageant de constater que seuls 35,8 % des personnes sondées n'avaient pas entendu parler de l'économie circulaire. Parmi ceux qui en avaient entendu parler, 45 % ont indiqué avoir une connaissance approfondie et participer activement. La connaissance et l'engagement semblent être plus élevés parmi les jeunes générations avec plus de 53% qui disent avoir participé activement. Seuls 32,4 % des personnes les plus âgées sont de cet avis.

L'enquête montre que les consommateur.rice.s s'informent principalement par le biais des médias et des médias sociaux (60,9 %), les discussions politiques (26,8 %) et leur entourage (23 %) étant un peu en retrait. Seul une personne sur cinq a mentionné des informations provenant directement des fabricants et des fournisseurs, ce qui montre que les entreprises doivent faire davantage pour faire passer leur message et instaurer la confiance.

"Les fabricants et les entreprises doivent conduire la transition vers l'économie circulaire. Cependant, cela n'est pas possible sans la participation des consommateur.rice.s. Il faut donc en faire plus pour combler le manque d'information, veiller à ce que la sensibilisation du grand public soit prioritaire et fournir des informations validées et de confiance", déclare Luca Crisciotti.

Il est clair que les consommateur.rice.s commencent à prendre en compte l'impact de leurs comportements d'achat. Pas moins de 48,1 % d'entre eux ont déclaré acheter des produits ayant des propriétés recyclées et 62,9 % préfèrent acheter moins ou se tourner vers des produits d'occasion. Les comportements, l'éducation et le pouvoir d'achat semblent jouer un rôle. Les personnes âgées de plus de 55 ans effectuent davantage de réparations que leurs homologues plus jeunes. Les jeunes générations ont tendance à acheter davantage de produits d'occasion et à louer au lieu d'être propriétaires. Cela pourrait refléter un mélange de nouvelles tendances de la mode et de pouvoir économique.

Un certain nombre d'aspects influencent les consommateur.rice.s lorsqu'ils décident d'acheter des produits de mode circulaire. Les informations sur l'empreinte écologique sont très importantes (49,1%). Elle est suivie de près par les conditions de travail et d'emploi, la qualité du produit, ainsi que les certifications, les labels vérifiés et les allégations de durabilité validées.

Dans le domaine de la mode, les principales raisons de choisir un produit circulaire restent le style et le prix. La contribution à des causes environnementales et circulaires arrive en troisième position. Le prix est particulièrement pertinent pour les jeunes générations, ce qui pourrait potentiellement être lié à leur pouvoir d'achat.

Alors que les consommateur.rice.s ne sont pas prêts à devenir circulaires à tout prix, il est intéressant de noter que lorsqu'on les interroge sur la circularité du plastique, par exemple, ils perçoivent la plupart des alternatives au plastique à usage unique comme étant circulaires et durables. C'est l'occasion pour les entreprises de s'adapter et d'envisager l'innovation du modèle commercial, en se concentrant sur les efforts qui rapportent le plus.